Vous entendez souvent parler d’auto-entrepreneur ? Il s’agit en réalité du même régime que celui de la micro-entreprise. Depuis 2016, le nom officiel est « micro-entrepreneur », mais les deux termes sont encore utilisés indifféremment. Ce statut permet de lancer une activité commerciale, artisanale ou libérale en toute simplicité, avec des démarches allégées et un cadre fiscal et social très accessible.
Les avantages du régime micro
Le régime micro présente de nombreux atouts, notamment pour ceux qui souhaitent tester une idée sans lourde structure ou qui lancent une activité secondaire. En voici les principaux bénéfices :
- Déclaration en ligne gratuite et rapide
- Charges sociales proportionnelles au chiffre d’affaires
- Pas de comptabilité complexe ni de bilan
- Franchise en base de TVA (sous les seuils)
- Compatible avec d’autres statuts : salarié, retraité, demandeur d’emploi
Les limites à connaître
Malgré sa facilité d’accès, le statut de micro-entrepreneur comporte aussi quelques limites qu’il vaut mieux anticiper dès le départ :
- Plafond de chiffre d’affaires à ne pas dépasser
- Pas de déduction des frais professionnels
- TVA non récupérable (sauf option)
- Crédibilité parfois limitée en B2B
- Protection sociale minimale
Conditions pour être micro-entrepreneur
Avant de vous lancer, assurez-vous de réunir les conditions nécessaires pour accéder au régime. Elles sont simples mais strictes :
- Avoir plus de 18 ans (ou être mineur émancipé)
- Résider en France
- Exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale
- Créer une entreprise individuelle (EI)
- Respecter les plafonds annules de chiffre d’affaires suivants (2025) : 188 700€ pour la vente de marchandises et 77 700€ pour les prestations de services / libérales
Les démarches pour créer sa micro-entreprise
La création se fait entièrement en ligne, ce qui permet une grande rapidité d’exécution. Voici les étapes à suivre pour vous déclarer :
- Créer un compte sur procedures.inpi.fr
- Renseigner les informations personnelles et sur l’activité
- Fournir les documents suivants :
- Pièce d’identité
- Justificatif de domicile (-3 mois)
- Déclaration sur l’honneur de non-condamnation
- Attestation de domiciliation (si local pro)
- Choisir votre régime fiscal : micro ou réel simplifié
- Opter ou non pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu
- Valider : vous recevez ensuite votre SIRET et APE sous quelques jours
Cas particuliers d’immatriculation
Selon votre type d’activité, vous dépendrez d’un organisme différent. Voici les correspondances :
- Artisanale : Chambre des Métiers et de l’Artisanat
- Commerciale : Registre National des Entreprises (RNE)
- Libérale : URSSAF (via INPI)
Aide à la création : l’ACRE
L’ACRE est une aide importante pour réduire vos charges sociales la première année. Elle est attribuée automatiquement sous certaines conditions :
Conditions principales :
- Première création d’entreprise
- Pas bénéficié de l’ACRE sur les 3 dernières années
Elle permet une exonération partielle de vos cotisations, ce qui peut faire une vraie différence au démarrage.
Vos obligations de micro-entrepreneur
Une fois votre entreprise lancée, certaines obligations périodiques sont à respecter pour éviter les mauvaises surprises :
- Déclaration du chiffre d’affaires : Mensuelle ou trimestrielle (URSSAF)
- Paiement des cotisations sociales : En ligne, en fonction du CA
- Ouverture d’un compte bancaire pro : Obligatoire si CA > 10 000€ sur 2 ans consécutifs
Si vous pensez que le statut de la micro-entreprise est trop limitant pour votre projet ou que l’entreprise individuelle classique serait plus adaptée, Koont peut vous aider à structurer votre activité avec un cadre juridique et fiscal plus évolutif.
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