Une création simple et rapide
EI et micro-entreprise nécessitent des démarches minimales :
- Une simple déclaration en ligne via le guichet unique de l’INPI suffit
- Aucun capital minimum exigé
- Pas de statuts à rédiger ni d’annonce légale à publier
- Gratuité de la création pour la micro-entreprise
Vous pouvez ainsi lancer votre activité en quelques clics, parfois en moins de 48 heures.
Une comptabilité allégée
- En micro-entreprise, la comptabilité est ultra simplifiée : un livre de recettes, un registre des achats (si concerné), et vos factures clients suffisent.
- En EI au réel, une comptabilité plus complète est demandée, mais reste plus souple qu’en société (pas d’approbation des comptes, pas de commissaire aux comptes).
Aucune obligation de bilan comptable, ce qui allège considérablement la gestion administrative.
Des charges sociales proportionnelles au chiffre d’affaires
Le régime micro-social simplifié permet de payer ses cotisations en pourcentage du chiffre d’affaires (entre 12,3 % et 21,2 % selon l’activité). Pas de chiffre d’affaires = pas de charges.
C’est un modèle très adapté aux activités irrégulières, aux reconversions ou à un démarrage progressif.
Une fiscalité avantageuse et modulable
- Micro-entreprise : imposition sur le revenu avec abattement forfaitaire ou option pour le prélèvement libératoire (si éligible).
- Entreprise individuelle au réel : régime réel simplifié ou normal, avec possibilité d’opter pour l’impôt sur les sociétés depuis 2022.
Vous pouvez également bénéficier de la franchise en base de TVA (sous conditions de seuil).
Une protection renforcée du patrimoine personnel
Depuis mai 2022, l’entreprise individuelle bénéficie automatiquement d’une séparation du patrimoine personnel et professionnel. Cela signifie que, même en cas de dettes professionnelles, vos biens personnels sont protégés (hors faute de gestion ou caution personnelle).
C’est une avancée majeure qui sécurise davantage ce statut, longtemps critiqué sur ce point.
Idéal pour qui ?
- Les indépendants qui se lancent seuls (coachs, consultants, créateurs, artisans…)
- Les freelances qui testent une activité secondaire
- Les professions avec peu d’investissement ou de charges fixes
C’est aussi un excellent tremplin avant de passer en société (EURL ou SASU), une fois l’activité consolidée.
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